Les pixels s'affichent, work in progress : la démarche,
La vidéo est par définition un médium fluide, insaisissable, dont la projection sur un écran (ou toute autre surface réflective) ne laisse aucune trace. C’est ma fascination pour l’empreinte qui m’a menée, dans ma pratique plastique, de la photographie à la vidéo.
C’est sans doute cette même fascination qui guide mes pas vers ces entre-deux urbains : immeubles en ruines, théâtres à l’abandon, usines en friches, terrains vagues, gares désaffectées … autant d’endroits marqués par le temps et où souvent la nature semble reprendre ses droits. Si certains fuient ces murs fantomatiques dans les brèches desquels s’inscrivent les stigmates du passé, d’autres viennent y écrire leur(s) histoire(s) en cours, sur des murs écrans-réceptacles d’un art social, dit « urbain ».
Mais comment intervenir graphiquement dans ce type d’espace lorsqu’on pratique la vidéo ? Au-delà du problème des autorisations, réaliser une projection dans un espace urbain (de surcroit abandonné) suppose un minimum de moyens techniques indisponibles dans ce contexte. Et puis, après la projection : plus rien…C’est pourquoi j’ai entrepris une démarche intitulée "lespixel[s]affichent".
C’est sans doute cette même fascination qui guide mes pas vers ces entre-deux urbains : immeubles en ruines, théâtres à l’abandon, usines en friches, terrains vagues, gares désaffectées … autant d’endroits marqués par le temps et où souvent la nature semble reprendre ses droits. Si certains fuient ces murs fantomatiques dans les brèches desquels s’inscrivent les stigmates du passé, d’autres viennent y écrire leur(s) histoire(s) en cours, sur des murs écrans-réceptacles d’un art social, dit « urbain ».
Mais comment intervenir graphiquement dans ce type d’espace lorsqu’on pratique la vidéo ? Au-delà du problème des autorisations, réaliser une projection dans un espace urbain (de surcroit abandonné) suppose un minimum de moyens techniques indisponibles dans ce contexte. Et puis, après la projection : plus rien…C’est pourquoi j’ai entrepris une démarche intitulée "lespixel[s]affichent".
Des affiches sont réalisées à partir d’impressions numériques noir et blanc d’un photogramme extrait de l’une de mes vidéos.
Chaque affiche sera numérotée et datée lors de son affichage en milieu urbain.
Plusieurs séries de 25 affiches numérotées de 1 à 25, à partir de photogrammes différents seront réalisés dans l’avenir. Les affiches seront collées dans des endroits de type « friches industrielles » où sont déjà intervenus des artistes (graffitis, pochoirs, sérigraphies, affiches,…), ou à proximité d’un lieu de projection de l’une de mes vidéos, ou à un endroit emblématique de la ville en lien avec l’histoire de l’art ou en lien avec le cinéma.
Plusieurs séries de 25 affiches numérotées de 1 à 25, à partir de photogrammes différents seront réalisés dans l’avenir. Les affiches seront collées dans des endroits de type « friches industrielles » où sont déjà intervenus des artistes (graffitis, pochoirs, sérigraphies, affiches,…), ou à proximité d’un lieu de projection de l’une de mes vidéos, ou à un endroit emblématique de la ville en lien avec l’histoire de l’art ou en lien avec le cinéma.
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Pour visionner la série : chaque page correspond à une ville dans laquelle j'ai pu retourner pour réaliser les affichages, villes à venir : Fontenay sous Bois, Montargis, Orléans, Sens, Nancy, Contis, Romainville, les Lilas, Paris, Kalamata, Barcelonne, Madrid, Brest, Timisoara, Liège, Budapest, Bâle, Saint-Ouen, L'isles Adam, Buenos Aires, etc ...
